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Carto des logements passoires
  • À Lyon

    L'urgence d'agir face aux logements bouilloires

    À Lyon, les épisodes de chaleur extrême sont de plus en plus fréquents et prolongés. Or, dans de nombreux logements anciens ou mal conçus — en particulier en étage élevé, sous les toits ou mal protégés du soleil — les habitant·es font face à des conditions de vie intenables en été. Ces logements bouilloires restent hors des radars des politiques publiques, qui se concentrent souvent sur le confort d’hiver.

    Le projet TeZeLoMa s’est donné pour objectif d’identifier, documenter et faire reconnaître cette problématique comme un enjeu de santé publique et de justice climatique, et de travailler à son intégration dans les politiques locales de rénovation. La situation est particulièrement marquée dans les immeubles anciens des pentes de Lyon 1er. L’été 2023 a été marqué par quatre épisodes de canicule, 10 600 hospitalisations et plus de 5 000 décès. La région Auvergne-Rhône-Alpes affiche le plus fort taux de mortalité attribuable à la chaleur, selon Santé publique France. La Fondation pour le Logement avait alerté sur les conséquences dramatiques des “logements bouilloires” dans son rapport sur la "Précarité énergétique d'été" en 2023.

    Face aux logements bouilloires : une démarche locale d’action

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    Identifier les logements bouilloires

    Nous menons des enquêtes de terrain dans plusieurs quartiers lyonnais, notamment à la Croix-Rousse, la Guillotière et dans le 7e arr., pour repérer les logements les plus exposés. Le travail s’appuie sur des témoignages d’habitant·es, des observations pour documenter un phénomène encore insuffisamment connu.

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    Aller-vers les locataires

    Notre démarche repose sur une présence de terrain régulière dans les quartiers concernés, pour aller à la rencontre des habitant·es et recueillir leurs récits.
    Ces temps permettent de rendre visibles des situations souvent banalisées et de faire émerger une parole collective.

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    Mobiliser les élu·es face à l'urgence d'agir

    TeZeLoMa s’inscrit dans une dynamique de dialogue institutionnel, en particulier avec les élu·es de la Ville de Lyon impliqué·es sur les questions d’habitat, de santé et de transition écologique. L'enjeu est d'adapter les politiques publiques locales pour intégrer la problématique des logements bouilloires

    Les révélations de l'enquête 2025

    En juillet 2025, TeZeLoMa a observé et compilé les informations publiques de plus de 2000 logements du centre de Lyon et interrogé 1000 habitant⸱es.

    Les résultats sont alarmants

    • Le sous-équipement des logements est dramatique : 62% des fenêtres ne disposent pas de protections solaires efficaces,
    • Le taux d’équipement des logements n’a jamais été aussi bas : 1/4 des protections solaires historiques a disparu,
    • Les infractions aux règles patrimoniales sont nombreuses : en secteur protégé, plus d’un immeuble sur 3 présente des protections solaires qui n’y sont pas conformes,
    • Les combles, historiquement inhabités, sont investis... et pourtant ce sont des espaces à très fort risque de surchauffe. Dorénavant, 1 logement sur 10 cuit sous le toit !
    • Les indicateurs existants ne permettent pas un repérage efficace des logements bouilloires : l’étiquette DPE n’en tient pas compte, et les nouveaux indicateurs nationaux nationalement (“confort d’été” du DPE ou l’ISB-DH) ne sont pas corrélés à la présence effective de protections solaires. Ainsi, 56% des logements D (une “bonne” catégorie) n’ont pas de protections solaires, donc surchauffent.
    • Les ajouts individuels de protections solaires “bricolées” sont nombreux mais inefficaces (les occultations intérieures sont 2 fois moins efficaces), voire contre-productives (la climatisation réchauffe et pollue massivement la ville).
    Consulter le rapport d'enquête

    Inverser la tendance à l’inaction des bailleurs et des pouvoirs publics

    Les logements bouilloires n’ont pas toujours besoin de rénovation d’ampleur, ils sont nombreux à attendre des protections solaires extérieures et des brasseurs d’air. Ces travaux peuvent être réalisés rapidement, mais, dans une location, seul le bailleur peut les mener. Pourtant beaucoup de bailleurs le refusent. 57% des biens du parc immobilier Lyonnais sont possédés par des multipropriétaires de cinq logements ou plus. Il est légitime d’obtenir d’eux un effort accru pour protéger la santé des locataires face aux canicules.

    Depuis 2 ans, le décret “décence” du Code de santé publique oblige les logements en location d’être pourvus d’un “système de régulation de la chaleur fonctionnel et suffisant”. Son inapplication est considérable et les pouvoirs publics peuvent réagir :

    • affiner le cadre réglementaire et renforcer le contrôle des logements par les services municipaux,
    • créer des dispositifs d’accompagnement des locataires pour faire valoir leurs droits.

    Parole d'experte

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    Solène Peyragrosse, Présidente de TeZeLoMa

    et ingénieure énergéticienne co-directrice du bureau d’études Etamine

    L’inadaptation climatique des logements est très préoccupante, au vu des projections météorologiques, qui prédisent une augmentation du nombre et de l’intensité des vagues de chaleur. La réglementation ne prévoit rien pour soutenir la détection et la protection des logements bouilloires, alors que les facteurs principaux de surchauffe sont connus et facilement repérables : taux de surface vitré important, absence ou insuffisance de protection solaire sur les fenêtres, niveau d’isolation thermique insuffisant, logement mono-orienté (non traversant). Les autorités doivent sortir de l’inaction publique sur ce sujet

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    Les logements bouilloires à la une !

    • Libération, «Il fait aussi chaud qu’à l’extérieur» : dans le centre de Lyon, les locataires de «logements bouilloires» interpellent leurs propriétaires, 25/07/2024

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